Quand jâai parlĂ© du Mercurochrome sur les rĂ©seaux sociaux, tout le monde a plongĂ© dans ses souvenirs. Câest incroyable, la quantitĂ© de produits bizarres jadis utilisĂ©s pour dĂ©sinfecter» nos mille et un petits bobos. Et il en reste encore sur les tablettes. Craindre la maladie permet de survivre, et sâĂ©loigner des microbes Ă©carte le risque de contamination, mais de lĂ Ă mettre nâimporte quoi sur la peau ou avaler des poisons, il y a une marge. Câest pourtant ce que nous faisons depuis longtemps. Dans son magnifique ouvrage, Histoire de la mĂ©decine au QuĂ©bec 1800-2000, Denis Goulet et Robert Gagnon rappellent dâailleurs le grand nombre de mĂ©dicaments Ă la formule secrĂšte qui sĂ©vissaient au XIXe et jusquâau XXe siĂšcle. Par exemple, ce vin phosphatĂ© au quinquina commercialisĂ© par les PĂšres trappistes dâOka, qui pouvait vraiment tout guĂ©rir, de la dĂ©bilitĂ© gĂ©nĂ©rale aux pĂąles couleurs Image tirĂ©e de lâouvrage Histoire de la mĂ©decine au QuĂ©bec 1800-2000, Denis Goulet et Robert Gagnon, mĂ©decine a souvent proposĂ© des produits plus ou moins farfelus, rarement dĂ©montrĂ©s efficaces, comme ces substances infectes, mystĂ©rieuses ou nausĂ©abondes quâon devait boire, renifler et humecter, ou dont on devait sâenduire le corps et se badigeonner. Bref, des remĂšdes plus ou moins folkloriques, qui ont marquĂ© notre enfance et qui continuent de sĂ©vir â Ă dĂ©faut de servir. Mon pĂšre Ă©tant lui-mĂȘme hypocondriaque et fils de pharmacien, je fus moi-mĂȘme condamnĂ©, fort jeune, Ă subir les effets dâun certain nombre de composĂ©s plutĂŽt suspects Je fus conseÌquemment gaveÌ toute mon enfance de produits tailleÌs aÌ la mesure de lâennemi, comme le sirop CreÌoTerpin, douteux expectorant verdaÌtre contenant de la creÌosote, quâil me fallait boire aÌ la moindre quinte de toux. Et si un mal de gorge se pointait, câeÌtait plutoÌt le temps de gargariser tout ça au SteÌrisol, bourreÌ dâalcool. En cas de plaie, meÌme superficielle, pour eÌviter lâinvasion bacteÌrienne, le mercurochrome, liquide eÌcarlate suspect, eÌtait journellement eÌtaleÌ sur lâabrasion coupable.» 1 Ăraflures et coupures Personne ne peut oublier la magnifique teinture nommĂ©e Mercurochrome, qui tachait tout sur son passage et qui avait la fĂącheuse habitude de masquer les signes dâinfection, souvent manifestĂ©s par des rougeurs sur la peau. Il sâagissait en rĂ©alitĂ© de merbromine, qui contient du mercure organique. Or, au-delĂ du risque dâallergie, on peut mĂȘme frĂŽler lâintoxication en cas dâapplications cutanĂ©es rĂ©pĂ©tĂ©es. Le produit nâest dâailleurs plus commercialisĂ© aux Ătats-Unis depuis 1998, en France depuis 2006, et plus rĂ©cemment au Canada, mais je ne retrouve pas la date prĂ©cise. Des produits appelĂ©s Mercurochrome» sont encore vendus au Canada, mais ils ne contiennent plus de merbromine. Ils sont plutĂŽt constituĂ©s de Chlorexhidine, un antiseptique dâusage courant. Mon amie Anne se souvient par contre que ça piquait, le Mercurochrome, ce dont je doute. Selon mon souvenir, mes amis se divisaient entre ceux dont les parents appliquaient le Mercurochrome et ceux chez qui on utilisait la teinture dâiode. Or, la seconde option Ă©tant autrement plus douloureuse que le premier. Source se rappelle plutĂŽt quâĂ chaque bobo, elle avait droit au peroxyde, troisiĂšme option courante Ă lâĂ©poque, que sa mĂšre faisait suivre gĂ©nĂ©reusement de Mercurochrome â pour ne vraiment rien laisser passer. Mais cette idĂ©e est particuliĂšrement douteuse dâun point de vue mĂ©dical, quand on sait aujourdâhui que le peroxyde dâhydrogĂšne, qui sert par ailleurs au blanchiment de la pĂąte Ă papier, tue les fragiles cellules qui assurent la rĂ©paration et la guĂ©rison des plaies. Source a pour sa part Ă©tĂ© marquĂ© par le Merthiolate, avec raison sans doute, puisque le nom devrait vous faire frissonner. Il sâagit de lâĂ©thyle-mercuri-thio-salicylate de sodium, quâon appelle plus couramment le thiomersal, Ă©galement utilisĂ© et souvent critiquĂ© comme adjuvant pour les vaccins, un organomercuriel comme la merbromine Mercurochrome. Il peut, par ailleurs, aussi causer des intoxications graves. Toutes ces pratiques Ă©taient fort peu fondĂ©es, mais surtout plutĂŽt toxiques pour les tissus. Mieux vaut mettre de lâeau vive sur une plaie fraĂźche, pour nettoyer, et peut-ĂȘtre un peu de savon doux autour. Pour ceux qui craignent les rares bactĂ©ries prĂ©sentes dans lâeau du robinet, une solution stĂ©rile dâeau bouillie ou de salin provenant de la pharmacie peut ĂȘtre un bon choix. Parce quâune plaie a besoin de cellules vivantes et en forme pour guĂ©rir et se protĂ©ger des risques dâinfection. Toux et rhume Bien sĂ»r, il y a aussi les virus et la toux, qui ont hantĂ© notre enfance. Et tout ce quâon pouvait ingurgiter pour y mettre fin, surtout la nuit, quand nous empĂȘchions nos parents de dormir. Maryse rapporte que pour sa vilaine toux, ses parents lui donnaient un sirop assez costaud en hydrocodone â un sous-produit de la morphine â, soit le Mercodol. CâĂ©tait sĂ»rement trĂšs efficace», puisquâelle dormait fort bien. Le sirop contient notamment des dĂ©rivĂ©s de lâopium⊠Il faut dire quâon abusait beaucoup des narcotiques, en cette fin du dix-neuviĂšme siĂšcle. La santĂ© publique faisait mĂȘme campagne pour Ă©viter de tuer des enfants Ă coup dâopium, comme on le mentionne dans lâHistoire de la mĂ©decine 1800-2000. Pour ce qui est des maux de gorge, je nâai pas retrouvĂ© les ingrĂ©dients du StĂ©risol de mon enfance, quâon ne semble plus vendre dans les pharmacies. Je sais seulement quâil contenait passablement dâalcool et quâil goĂ»tait plutĂŽt bon. Il sâagissait de se gargariser rĂ©guliĂšrement avec la substance rougeĂątre au moindre mal de gorge. Ce qui mâinquiĂšte un peu, câest quâon retrouve le mĂȘme produit aujourdâhui dans certains magasins spĂ©cialisĂ©s pour dĂ©sinfecter⊠les instruments de musique Ă vent ! Toujours pour contrer les fameux virus, GeneviĂšve rapporte que sa mĂšre lui badigeonnait la gorge Ă grands coups de bleu de mĂ©thylĂšne, un classique goĂ»tant dâailleurs trĂšs mauvais et qui, surtout, peinturait les muqueuses en bleu pour plusieurs jours. Source assez peu douĂ© pour lutter contre les bactĂ©ries, lâusage antimicrobien du bleu de mĂ©thylĂšne a Ă©tĂ© abandonnĂ©, bien quâil soit encore fort utile comme colorant alimentaire et pour certaines intoxications rares. Mais qui se souvient, comme Robert, de lâArgyrol de son enfance, lequel Ă©tait dâailleurs dĂ©crit comme non poisonous, non irritating» ? Il lui fallait enduire la solution de 11 % dans le nez, ce qui engendrait une odeur pestilentielle. Le produit, dĂ©rivĂ© de lâargent, a peu Ă peu disparu de notre imaginaire â bien quâon utilise toujours le nitrate dâargent Ă lâurgence, pour faire cesser les saignements de nez, justement. Source avait pour sa part intĂ©rĂȘt Ă ne pas tomber trop malade, puisque sa mĂšre lui servait en vrac un cocktail de traitements tous plus imaginatifs les uns que les autres, et presque uniquement composĂ©s de grands classiques le fameux sirop Lambert, lâhuile de foie de morue, les poches de camphre, le sirop Fortin que je ne connais pas, les cĂ©lĂšbres Vicks en crĂšme et les ouates enrobĂ©es dâhuile dans les oreilles. Il a tout de mĂȘme survĂ©cu. Source et toniques Anne se souvient plutĂŽt de la Ouate thermogĂšne, dont elle ne prĂ©cise pas lâĂ©trange usage, quâon retrouve dâailleurs encore sur les tablettes. Le produit contient de la capscaĂŻne, provenant du piment fort, quâon incorpore dans certaines prĂ©parations et, bien entendu, dans le cĂ©lĂšbre vaporisateur au poivre utilisĂ© par nos amis les policiers. Je pense quâon la trouvait surtout en Europe. DâaprĂšs la monographie Ouate thermogĂšne est le traitement adjuvant des affections respiratoires banales rhumes, toux, bronchites simples et des douleurs chroniques dâorigine musculaire et tendino-ligamentaire lombalgies, douleurs articulaires. Une application de 30 minutes, matin et soir pendant 2 jours. Appliquer directement sur la peau, la face en non-tissĂ© cĂŽtĂ© vĂȘtement. Maintenir la ouate Ă lâaide dâune bande ou dâun sous-vĂȘtement. Mais rien ne bat le Neo-chemical Food, un tonique full vitamines» qui ressemblait apparemment Ă de la mĂ©lasse et quâon ajoutait alors Ă plusieurs aliments. Jâai plus de difficultĂ© Ă trouver des sources fiables, mais plusieurs personnes en parlent dans Internet. Le produit remonterait aux annĂ©es 1940, sans doute un ancĂȘtre de nos Ensure et autres mixtures fortifiantes. Lorraine rappelle Ă mon bon souvenir lâAuralgan, pour les otites, quâon trouve dâailleurs encore dans les pharmacies. Il sâagit dâun analgĂ©sique versĂ© dans le conduit auditif externe, dont jâavais moi-mĂȘme bĂ©nĂ©ficiĂ© dans un camp de vacances, Ă un moment oĂč jâavais eu fort mal aux oreilles. ComposĂ© de phĂ©nazone une substance analgĂ©sique et antipyrĂ©tique et de benzocaĂŻne un anesthĂ©siant, lâAuralgan permet apparemment de diminuer la douleur locale liĂ©e Ă une otite. Ce qui a un certain sens, dans la mesure oĂč lâon sait maintenant que la majoritĂ© des otites sont virales et ne requiĂšrent pas dâantibiotiques â alors aussi bien essayer de soulager. Ăvidemment, des gouttes dans les oreilles, ce nâest pas aussi sexy que lâhuile Ă©lectrique du docteur Thomas, sur laquelle Lorraine nous relance, ou encore les carrĂ©s de camphre portĂ©s dans un petit sac pendu au cou, rapportĂ©s par Jean-Robert. Apparemment, tous les jeunes du primaire en avaient dans les annĂ©es 1950. Ils Ă©taient certainement plus efficaces avant, puisquâen plus, on les bĂ©nissait, paraĂźt-il. Quant Ă moi, mon plus beau souvenir, câĂ©tait quand je volais des aspirines pour bĂ©bĂ© que ma mĂšre cachait dans sa pharmacie, parce que câĂ©tait dĂ©licieux. On ne savait pas encore, Ă lâĂ©poque, que lâaspirine pouvait causer chez les enfants le syndrome de Reye, souvent mortel â ce pourquoi son usage est depuis fortement dĂ©conseillĂ©. Enfin, cĂŽtĂ© mĂ©decine douce, Fernande se rappelle la patate crue quâon appliquait sur le crĂąne pour les maux de tĂȘte. Quant aux maux dâoreilles, son pĂšre lui envoyait plutĂŽt de la fumĂ©e dans les oreilles. Petite et grande hypocondrie Tout cela relĂšve bien entendu de lâhypocondrie, câest Ă dire la peur des maladies et, notamment, des microbes. Mon ami Jean-SĂ©bastien Girard dirait pourtant que câest de la petite biĂšre, et que les virus et bactĂ©ries de tous les jours ne le dĂ©rangent pas du tout. Il craint plutĂŽt les grandes et graves maladies les cancers, la sclĂ©rose en plaques, le VIH⊠Bref, les vrais tueurs. Et vous savez quoi ? Jâai connu bien des hypocondriaques, notamment plusieurs comĂ©diens, mais jamais de la trempe de Jean-SĂ©bastien, comme lâentrevue suivante vous le prouvera hors de tout doute il joue vraiment dans les ligues majeures. Respect. 1 Les acteurs ne savent pas mourir, Alain Vadeboncoeur, Lux Ăditeur, 2014. * * * Ă propos dâAlain VadeboncĆur Le docteur Alain VadeboncĆur est urgentologue et chef du service de mĂ©decine dâurgence de lâInstitut de cardiologie de MontrĂ©al. Professeur agrĂ©gĂ© de clinique Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, oĂč il enseigne, il participe aussi Ă des recherches sur le systĂšme de santĂ©. Auteur, il a publiĂ© PrivĂ© de soins en 2012 et Les acteurs ne savent pas mourir en 2014. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter Vadeboncoeur_Al.
Le29 août 2018 à 14:24:54 Asgeer a écrit :Le - page 2 - Topic La patate quand tu la mets dans de l'huile ça fait des frites du 29-08-2018 14:16:25 sur les forums de jeuxvideo.com
PolynĂ©sie Française Ăles du Vent Arue Pronfondeur de 0m Ă 0m DifficultĂ© Modification des informations du site de plongĂ©e Une des informations du site de plongĂ©e vous semble fausse ? Prof. minimum m Prof. maximum m DifficultĂ© Type de plongĂ©e RĂ©cif DĂ©rivante Aquarium Une passe De nuit FermĂ© grotte Rivage Bateau Photo / vidĂ©o Ăpave Sous glace Gros Micro Profonde Complexe arches, failles CroisiĂšre Tombant FixĂ© corail, plantes fixĂ©es Artificiel Technique / formation Sable Sec BaptĂšme Tek Autonomie Environnements AccĂšs Faunes ThĂšmes Types Renseigner les nouvelles coordonnĂ©es GPS ci-dessous Latitude Longitude Ou gĂ©olocaliser le site de plongĂ©e Villes Ă proximitĂ© Arue Pirae Papeete Pape'ete FaaÊ»a Faaa Papenoo Haapupuni Punaauia Puna'auia Paea PaparÄ Papara Tema'e Farehau Taravao Afareaitu Ce site de plongĂ©e n'a pas encore Ă©tĂ© localisĂ© sur la carte. Photos du site de plongĂ©e 0 Aucune photo sur ce site de plongĂ©e. Ajouter les vĂŽtres en cliquant-ici. Avis Questions / RĂ©ponses Soyez le premier Ă dĂ©poser un avis ! Ils ont plongĂ© ici... Posez-leur une question ! Vous aussi vous avez plongĂ© ici ? Remplissez votre carnet de plongĂ©e en ligne pour apparaĂźtre dans cette liste. JC666 1 plongĂ©e DerniĂšre fois le 12/09/2004 lepoulpe1566973960 1 plongĂ©e DerniĂšre fois le 10/02/1999 Votre QuestionâC'est dans les villes les plus peuplĂ©es que l'on peut trouver la plus grande solitude.â Si Jean Racine Ă©crivait cette cĂ©lĂšbre phrase en plein 17e siĂšcle, pĂ©riode oĂč la vie urbaine sous lâAncien RĂ©gime nâavait rien Ă voir avec celle d'aujourdâhui, son actualitĂ© semble saisissante plus de 300 ans plus tard, Ă lâheure oĂč les mĂ©tropoles et les villes ne cessent de se densifier, en France comme dans le monde. Câest prĂ©cisĂ©ment cette solitude urbaine et contemporaine qui Ă©mane de lâĆuvre de Bilal Hamdad. ExposĂ© jusquâau 29 mai au Suquet des artistes Ă Cannes, lieu de rĂ©sidence et dâexposition dĂ©diĂ© aux artistes par la ville balnĂ©aire de la CĂŽte dâAzur, cet AlgĂ©rien de 34 ans y prĂ©sente une vingtaine de toiles, sâĂ©tendant de ses annĂ©es dâĂ©tudes aux Beaux-Arts Ă aujourdâhui, rĂ©alisĂ©es dans son atelier en rĂ©gion parisienne. Figuratives voire hyperrĂ©alistes, toutes sont, malgrĂ© leurs diffĂ©rences, habitĂ©es par un mĂȘme thĂšme⊠un panorama dĂ©libĂ©rĂ©ment fragmentaire de la sociĂ©tĂ© contemporaine Ă travers ses marges, que celles-ci soient humaines, matĂ©rielles ou architecturales, oĂč l'artiste finit par faire de la ville son terrain dâexploration favori. En atteste la toile qui sert d'affiche Ă lâexposition un homme debout, de dos, mains dans les poches et encapuchonnĂ© dans sa doudoune bleu roi, se tient immobile dans une encadrure cuivrĂ©e qui rappellera aux familiers du mĂ©tro parisien le quai de la station Arts et MĂ©tiers, en plein cĆur de Paris. Attend-il le passage du mĂ©tro ou, plus philosophiquement, celui du temps ? Dâailleurs, est-il vraiment en train dâattendre quelque chose ? Comme lâĂ©crit le critique dâart Philippe Dagen dans son texte accompagnant lâexposition, cette inaction est justement ce qui relie la plupart des Ćuvres de lâartiste âsouvent, il ne sây passe rienâ. Rien que lâon ne puisse voir en tout cas ni capter par les visages, les expressions et les yeux, gĂ©nĂ©ralement dĂ©tournĂ©s du spectateur, faisant de l'artiste une forme de peintre du non-Ă©vĂ©nement. Lors de son enfance dans les annĂ©es 90 Ă Sidi Bel AbbĂšs, au nord-ouest de lâAlgĂ©rie, Bilal Hamdad ne sâimaginait pas une carriĂšre dans la peinture. PassionnĂ© de football, le jeune sportif a renoncĂ© Ă ses rĂȘves une fois la majoritĂ© atteinte pour suivre, sur les conseils de son pĂšre, son autre passion lâart. AprĂšs un passage aux beaux-arts de sa ville de naissance, câest le chemin de la France quâil prendra direction les beaux-arts de Bourges puis ceux de Paris. Dans ce dernier Ă©tablissement, lâĂ©tudiant est passĂ© par lâatelier du peintre Djamel Tatah et il serait difficile de ne pas voir dans lâĆuvre de ce jeune AlgĂ©rien lâinfluence de son tuteur sexagĂ©naire, Français de naissance mais Ă©galement AlgĂ©rien d'origine, aujourd'hui reprĂ©sentĂ© par la galerie parisienne Poggi ,et exposĂ© dans de nombreuses institutions prestigieuses au fil de ces vingt derniĂšres annĂ©es. Chez Djamel Tatah comme chez Bilal Hamdad, on retrouve, au premier plan, les ĂȘtres esseulĂ©s, debout, assis ou alanguis, dans des positions ambiguĂ«s qui indiquent lâabsence d'action particuliĂšre, de lâattente Ă lâennui en passant par la pure contemplation. Au second plan, parfois, les deux peintres se recroisent encore les fonds unis et colorĂ©s qui ont fait la signature des toiles grand format de Tatah peuvent trouver leur Ă©cho dans les dĂ©cors â faussement â monochromes et homogĂšnes de Hamdad, accentuant lâexpression de la solitude des sujets en les isolant entre les limites inflexibles du chĂąssis. Sans doute pour des raisons pratiques, les premiers sujets de lâartiste Ă©taient les membres de sa famille, reprĂ©sentĂ©s au fil de plusieurs portraits, puis ses camarades des beaux-arts l'un assis sur une table, la tĂȘte plongĂ©e dans ses bras croisĂ©s, l'autre affalĂ© sur une chaise voire Ă©tendu au sol, les yeux fermĂ©s, presque comme un cadavre... tous pourraient aussi bien Ă©voquer des scĂšnes christiques que la rĂ©alitĂ© plus Ă©vidente, et bien moins mĂ©taphorique, dâĂ©tudiants extĂ©nuĂ©s par leurs heures de production Ă lâatelier. Mais, plus rĂ©cemment, par ses compositions urbaines, les Ćuvres de Bilal Hamdad pourraient parfois prendre des airs de fresques contemporaines. Les murs intĂ©rieurs ou extĂ©rieurs prĂ©sents sur la toile, qui pourraient aisĂ©ment sâeffacer derriĂšre le sujet, en deviennent l'acteur principal, prenant chaque personnage en Ă©tau entre lâarriĂšre-plan et le spectateur, vers qui les regards des personnages ne sont jamais dirigĂ©s. Bilal Hamdad, âEntre les mursâ 2018. Huile sur toile, 114 x 146 cm. Courtesy Collection privĂ©e et H Gallery, Paris Bilal Hamdad, âL'Attente IIâ 2021. Huile sur toile, 162 x 130 cm. Bilal Hamdad nâest pas de ces artistes ultra-prolifiques qui produisent des peintures Ă la chaĂźne. Son Ćuvre, pour lâinstant limitĂ© Ă plusieurs dizaines de toiles, traduit Ă©galement lâattention et le temps portĂ©s Ă chacune dâentre elles. On y entrevoit parfois quelques rĂ©fĂ©rences Ă lâhistoire de lâart, comme aux grands peintres rĂ©alistes du 19e siĂšcle Gustave Courbet et Jean-François Millet, qui lui inspirent les postures de quelques personnages. PerchĂ© sur la rampe mĂ©tallique dâune station de mĂ©tro en haut d'une volĂ©e marches, le jeune homme reprĂ©sentĂ© de profil dans lâAngelus 2021 â titre qui fait directement rĂ©fĂ©rence au tableau Ă©ponyme de Millet peint Ă la fin des annĂ©es 1850 â pourrait Ă©galement sâapparenter au fameux Penseur de Rodin, hypothĂ©tiquement extrait du musĂ©e parisien oĂč il trĂŽne d'ordinaire pour se voir propulsĂ© sur toile, dans les dessous Ăąpres et bien moins reluisants de la capitale. Contre un Paris de lâopulence, apprĂ©ciĂ© principalement par les flĂąneurs, les touristes et les bourgeois, Bilal Hamdad prĂ©fĂšre celui des souterrains plus triviaux, voire repoussants, empruntĂ©s par les classes populaires et occupĂ©s par les milliers de nomades et de sans-abri qui peuplent la capitale. Ces derniers sont dâailleurs lâobjet de plusieurs toiles rĂ©alisĂ©es par le trentenaire entre 2014 et 2015. Sur l'une d'elles, on aperçoit des membres du SAMU social dont le corps sort du cadre, que lâon devine porter secours aux plus dĂ©munis⊠tandis que sur d'autres Ćuvres, plus explicites, ces travailleurs sociaux ouvrent leurs tentes de fortune pour parler aux exclus, voire les approvisionner. Une autre toile, Sans titre 2014, symbolise cette fracture entre les humains et les classes sociales de maniĂšre encore plus nette au fond du tableau, un homme plongĂ© dans l'ombre contemple un tableau jaune, seule tache de couleur vive sur le mur sombre, qui fait Ă©cho Ă la couleur de la couverture de l'homme Ă©tendu sur un matelas prĂ©caire â dans la seule partie Ă©clairĂ©e du tableau â et aussi Ă la couleur de la tente coupĂ©e apparaissant dans le coin gauche, au premier plan. Tout est dit. ReprĂ©senter la misĂšre et la densitĂ© des quartiers populaires parisiens est loin dâĂȘtre un thĂšme nouveau dans lâart contemporain, au point d'en devenir une tendance parfois Ă©culĂ©e. Le quartier de BarbĂšs et la station de mĂ©tro BarbĂšs-Rochechouart elle-mĂȘme, devenue une forme dâicĂŽne de ce foisonnement urbain â et dâune rĂ©alitĂ© parisienne bien Ă©loignĂ©e des images dâĂpinal que s'en font les plus ingĂ©nus â ne cessent dâinspirer les plasticiens, photographes et autres cinĂ©astes. Mais au-delĂ de ces lieux fortement identifiables et restituĂ©s avec prĂ©cision, la force de la peinture de Bilal Hamdad rĂ©side principalement dans sa reprĂ©sentation des espaces liminaires et ordinaires dessinant les contours d'une neutralitĂ© Ă©vasive morceaux de trottoirs, angles de rues ou mĂȘme tunnels ombragĂ©s que lâon ne saurait replacer sur une carte, et qui nâont dâautre pouvoir que celui de confronter le spectateur Ă lâespace dans son plus pur dĂ©nuement. Que cachent ces multiples recoins, qui sont celles et ceux qui vivent dans lâombre de cette pĂ©niche amarrĂ©e Ă la lisiĂšre d'un pont, que trouverait-on en bas de la descente menant Ă lâentrĂ©e dâun garage, ou que comprendre derriĂšre le symbole wi-fi qui apparaĂźt sur la tranche dâun bĂątiment dĂ©pouillĂ©, seule icĂŽne identifiable parmi ces cloisons unies teintĂ©es de crĂšme, de rose et de vert Ă©meraude ? Le titre de lâexposition de Bilal Hamdad Ă Cannes sâintitule âSolitudes croisĂ©esâ. Lorsqu'on la parcourt, l'interrogation subsiste toutefois sur la capacitĂ© de ces solitudes Ă , rĂ©ellement, se croiser. Mais ainsi juxtaposĂ©es, accrochĂ©es face Ă face, elles offrent autant d'aperçus simultanĂ©s de ces nomades aux destins brisĂ©s qui Ă©maillent le quotidien des mĂ©tropoles, scĂšnes devenues d'une effarante banalitĂ© dont les passants, dĂ©sensibilisĂ©s par l'habitude, finissent par ne plus s'Ă©mouvoir, au point parfois de ne plus les voir. Dans l'espace en sous-sol du Suquet des artistes, surplombĂ© par les rues cannoises, la peinture de Bilal Hamdad offre au moins au visiteur le temps d'arrĂȘter regard sur leur rĂ©alitĂ©. Au lieu, comme tant de personnes le font tant chaque jour, de passer son chemin pour suivre, machinalement, la traversĂ©e de sa propre existence dans une ville Ă la rumeur incessante. Bilal Hamdad, âSolitudes croisĂ©esâ, jusqu'au 29 mai 2022 au Suquet des artistes, Cannes. Vue in situ de lâexposition de Bilal Hamdad, âSolitudes croisĂ©esâ, Suquet des Artistes, Cannes. © Olivier CalvelDelĂ , câest une tĂąche simple de placer la fleur dâoignon dans lâeau frĂ©missante pendant quelques instants, puis de la refroidir rapidement dans un bain de glace. Ă partir de ce moment, lâoignon est plongĂ© dans la pĂąte et dĂ©posĂ© dans lâhuile chaude pour la friture. Un outil de carottage est gĂ©nĂ©ralement inclus avec lâustensile de fleur dâoignon frit afin que
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Ătablissement de la patate plongĂ©e dans l'huile" groupe 251 â grille n°1 friterie Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đSurAstuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Ătablissement de la patate plongĂ©e dans l'huile" ( groupe 251 â grille n°1) : f r i t e r i e LONDRES Cinq ans aprĂšs la dĂ©cision de dissoudre le groupe afin de pouvoir se concentrer sur la recherche du bon son», le groupe hip-hop Outlandish, qui a accumulĂ© des disques dâor et de platine, est de retour avec un nouveau tube et un album dont la sortie est prĂ©vue pour lâautomne. Ayant occupĂ© une place importante dans les palmarĂšs internationaux au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, le groupe basĂ© au Danemark aime prendre position par rapport aux problĂšmes sociaux et politiques qui existent et nous affectent en tant quâĂȘtres humains», tout en essayant de reflĂ©ter ces prĂ©occupations dans leurs chansons, dĂ©clare Lenny Martinez, lors dâun entretien exclusif accordĂ© par Waqas Qadri et lui Ă Arab News. Un bon exemple est Paperchase, un morceau sorti le 24 juin. Il sâagit du premier tube de lâalbum Ă venir, The Cornershop Carnival. M. Martinez explique quâil est question de mentalitĂ© matĂ©rialiste â travailler et ĂȘtre payĂ© pour acheter les choses que nous voulons â qui a une influence malsaine» sur de nombreuses personnes, notamment sur la façon dont elles pensent, agissent et traitent les autres, au lieu de se consacrer aux activitĂ©s quâelles aiment et de se contenter de ce quâelles ont. Le groupe de hip-hop Outlandish a sorti Paperchase le 24 juin. Il sâagit du premier tube de lâalbum Ă venir, The Cornershop Carnival. Photo fournie/OutlandishPaperchase consiste Ă changer cette mentalité⊠et Ă ne pas faire des choses matĂ©rielles votre prioritĂ©. Il ne sâagit plus de se rĂ©veiller juste pour gagner de lâargent, mais pour vivre pleinement», dĂ©clare Lenny Martinez, qui a quittĂ© Cuba pour le Danemark Ă lâĂąge de 14 ans. Le clip de Paperchase, Ă©crit, produit et filmĂ© au Pakistan par le groupe, met en lumiĂšre le combat quotidien dâun jeune garçon qui se rĂ©veille pour aller travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille. On le voit danser tout en Ă©coutant de la musique; il essaie de transformer les aspects nĂ©gatifs de sa vie quotidienne en points positifs. Outlandish a Ă©tĂ© formĂ© au Danemark en 1997, par Lenny Martinez, nĂ© au Honduras; par Waqas Qadri, un Danois dâorigine pakistanaise et par Isam Bachiri, un Marocain nĂ© au Danemark. Le groupe se sĂ©pare en 2017 et, lorsquâil se reforme deux ans plus tard, M. Bachiri choisit de ne pas se joindre aux deux autres membres afin de se concentrer sur sa carriĂšre solo. Ils ont vendu plus dâun million de singles et plus de trois cent mille albums Ă travers le monde. Leurs tubes les plus connus incluent une version en anglais dâAicha de lâartiste algĂ©rien Cheb Khaled, Guantanamo, Callinâ U et Walou. Notre musique parle de notre style de vie quotidien et de tout ce qui lui est inhĂ©rent nos racines, nos amis, le lieu oĂč nous avons grandi⊠câest un endroit imprĂ©gnĂ© de culture oĂč nous avons des amis originaires des quatre coins du monde», prĂ©cise M. Martinez, 45 ans, qui a une fille de six mois. Il ajoute que le groupe, qui effectue une tournĂ©e estivale de cinq mois avec des concerts prĂ©vus au Danemark, en Roumanie, en Turquie, au Kazakhstan et en AzerbaĂŻdjan, puise son inspiration musicale dans de nombreuses sources, dont le Moyen-Orient. Le membre dâOutlandish, Lenny Martinez, est nĂ© au Honduras et a quittĂ© Cuba pour le Danemark Ă lâĂąge de 14 ans. OutlandishM. Martinez sâattarde sur la chanson Look Into My Eyes qui explore le conflit palestinien. Il affirme que le groupe intĂšgre souvent de la musique et des sons arabes, ainsi que les problĂšmes sociaux qui touchent le Moyen-Orient et affectent aussi lâEurope, dâune certaine maniĂšre.» Outlandish se distingue par la diversitĂ© confessionnelle de ses membres; Lenny Martinez est catholique tandis que les deux autres membres fondateurs sont musulmans. M. Martinez soutient que la religion les unit et que leurs diffĂ©rentes confessions sont leur force. Au dĂ©but, les mĂ©dias mettaient toujours lâaccent sur le fait que nous Ă©tions deux musulmans et un chrĂ©tien, mais nous nây pensions pas vraiment â nous nous contentions de plaisanter et de faire de la musique», poursuit-il. Le groupe se sĂ©pare en 2017 et, lorsquâil se reforme deux ans plus tard, Isam Bachiri choisit de ne pas se joindre aux deux autres membres afin de se concentrer sur sa carriĂšre solo. Images GettyMais bien sĂ»r, en grandissant, vous comprenez que ces choses sont importantes. Je crois que lorsque vous vous rencontrez, la magie opĂšre si vous ĂȘtes diffĂ©rent. Si tout le monde se ressemblait, il nây aurait pas de magie.» Les trois membres fondateurs vivaient dans le mĂȘme quartier lorsquâils Ă©taient adolescents. Ils avaient lâhabitude de se retrouver dans un club de jeunes local aprĂšs lâĂ©cole, oĂč ils ont commencĂ© Ă jouer de la musique et Ă danser. La dĂ©cision de M. Bachiri de ne pas revenir lorsque le groupe sâest reformĂ© il y a trois ans a forcĂ© les autres Ă se rĂ©adapter. Si vous enlevez un membre et quâil en reste deux, le corps doit sâadapter», souligne Waqas Qadri. Nous avons passĂ© Ă©normĂ©ment de temps Ă essayer de trouver le cĆur de la dynamique entre Lenny et moi pour que le groupe Outlandish continue dâexister.» Il dĂ©clare que le duo a atteint une bonne position oĂč il prospĂ©rait», tout en conservant leur essence» et que câĂ©tait une sensation exceptionnelle» de poursuivre leurs activitĂ©s en crĂ©ant Ă nouveau des chansons et en se produisant ensemble. Nous Ă©tions des amis dâenfance et vous ne pouvez jamais remplacer une personne par une autre... premiĂšrement, personne ne peut prendre la place dâIsam et deuxiĂšmement, ce ne serait plus Outlandish si nous avions un nouveau troisiĂšme membre», ajoute M. Qadri, ĂągĂ© de 46 ans et pĂšre de deux enfants, qui apparaissent dans certains clips du groupe. Quant au nouvel album Ă venir, il affirme quâil est le reflet de la situation dans laquelle Lenny Martinez et lui se trouvent dĂ©sormais, en tant quâadultes, pĂšres et citoyens dâun monde en Ă©volution, tout en restant profondĂ©ment enracinĂ© dans lâADN dâOutlandish» que leurs fans connaissent bien. Câest trĂšs gai et chaleureux. On retrouve des Ă©lĂ©ments en provenance de nombreuses cultures diffĂ©rentes qui se marient merveilleusement bien avec la musique», soutient Waqas Qadri. Les membres du groupe dĂ©clarent quâils avaient 17 ans au moment oĂč ils ont dĂ©butĂ© dans le monde de la musique. Leurs prioritĂ©s Ă©taient de faire leur premier album» et de conquĂ©rir le monde». Cependant, Ă mesure quâils avancent en Ăąge, ils disent avoir Ă©voluĂ© et voient dĂ©sormais les choses de maniĂšre diffĂ©rente. Waqas Qadri, membre dâOutlandish, est ĂągĂ© de 46 ans et pĂšre de deux enfants. Il est nĂ© au Danemark et il est dâorigine pakistanaise. OutlandishNous sommes heureux que les gens puissent encore sâidentifier Ă nos chansons â les jeunes aussi dâailleurs â, mais nous savons aussi que nous nâavons plus 16 ou 17 ans», insiste M. Qadri. Nous faisons simplement notre Ăąge et parlons de choses qui nous sont chĂšres.» Lâindustrie de la musique a radicalement changĂ© au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, ajoute-t-il, et le processus de crĂ©ation dâun album est dĂ©sormais plus ouvert et dynamique», sans format dĂ©fini. MĂȘme aprĂšs la sortie dâun album, des chansons supplĂ©mentaires peuvent facilement ĂȘtre ajoutĂ©es, ce qui nâĂ©tait pas le cas avec les CD ou les vinyles. Lâalbum The Cornershop Carnival est prĂ©vu pour lâautomne et nous continuerons probablement dây ajouter des morceaux, car nous sommes trĂšs inspirĂ©s en ce moment», poursuit Waqas Qadri. Câest super de pouvoir ajouter autant de chansons que vous voulez Ă un album.» Le groupe basĂ© au Danemark a occupĂ© une place importante dans les palmarĂšs internationaux au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies. OutlandishIl ajoute que le groupe a lâintention dâĂȘtre trĂšs productif et actif en termes de sortie de nouveaux morceaux au cours des deux prochaines annĂ©es. Je pense que nous nâĂ©tions Ă lâorigine quâun produit de notre Ă©poque et que nous serons Ă©galement le produit de lâĂ©poque actuelle, car nous ne suivons pas la musique, mais câest la musique qui nous suit», renchĂ©rit M. Qadri. Nous sommes des citoyens de ce monde. Nous suivons le cours des Ă©vĂ©nements et la musique sâadapte tout simplement Ă cela.» Ce texte est la traduction dâun article paru sur
Nosclients qui ont sĂ©journĂ© dans cet Ă©tablissement lui ont donnĂ© la note de : 4,7 /5 C'est la base d'oĂč les amateurs de plongĂ©e peuvent explorer des sites de plongĂ©e de classe mondiale dans les environs de La Digue et les Ăźles environnantes. SPA. Spa Blue View . SituĂ© au dessus du centre de plongĂ©e, Ă cotĂ© de la piscine, il propose une
La derniĂšre exposition des Ă©vĂ©nements Art nouveau a Ă©tĂ© inaugurĂ©e hier par le roi de Suisse en personne. Pommes de terre et fer forgé», ou les recherches de Plonk et Replonk sur l'Art nouveau potager Salle comble, hier, Ă la Halle aux enchĂšres, oĂč la prĂ©sence d'Helvetus IV a attirĂ© la foule. AprĂšs Pascal Couchepin, Son Altesse Royale le roi de Suisse... Nous avons beaucoup de chance d'accueillir dans notre citĂ© deux des plus hautes autoritĂ©s», s'est fĂ©licitĂ© Jean-Daniel Jeanneret, architecte du patrimoine, en ouvrant l'exposition de Plonk et Replonk Pommes de terre et fer forgé». Le dernier vernissage des Ă©vĂ©nements Art nouveau, oĂč la cerise sur le gĂąteau est un radis.» La beautĂ© fragile du salsifis, les lignes pures de la pomme de terre et la force tranquille de la betterave sucriĂšre» DĂ©daignant les traditionnels sapins, gentianes et autres vĂ©gĂ©taux locaux, les frĂšres Froidevaux ont consacrĂ© leur nouvelle exposition Ă la face obscure de l'Art nouveau», soit Ă tous ceux qui ont vouĂ© leur vie Ă exprimer la beautĂ© fragile du salsifis, les lignes pures de la pomme de terre et la force tranquille de la betterave sucriĂšre». EntourĂ© de huit courtisanes en habits Sapin, signĂ©s par la styliste du Doubs Rachel Ledaguenel, le souverain, protecteur des Alpes, amis des arts et de la nature, grand chevalier de l'Epargne», a donnĂ© un Ă©clat particulier Ă la soirĂ©e, en brisant, d'un geste malheureux mais nĂ©anmoins Ă©lĂ©gant, la piĂšce inĂ©dite de l'Ă©cole racinienne qu'il s'apprĂȘtait Ă dĂ©voiler. Stupeur dans le public, Ă jamais privĂ© du Vitrail noir», considĂ©rĂ© par les spĂ©cialistes comme le manifeste et l'oeuvre fondatrice du style racinien». Reste les cimaises de la Halle aux enchĂšres, cultivĂ©es avec soin par les agriculteurs de l'humour». De l'Art nouveau gĂ©nialement modifiĂ©. / SYB Halle aux EnchĂšres, Jaquet-Droz 23, La Chaux-de-Fonds. Jusqu?au 17 septembre 2006, du mercredi au dimanche, de 14h Ă 18 heures. La collection Rachel Ledaguenel est exposĂ©e jusqu?au 15 juin Ă L?Atelier, avenue LĂ©opold-Robert 73a, La Chaux-de-Fonds Du nouveau Ă l'Ancien Stand Place aux jeunes! A diffĂ©rentes occasions, plusieurs classes scolaires se sont essayĂ©es, avec succĂšs, Ă l'Ă©vocation de l'Art nouveau. Les graphistes, stylistes et bijoutiers de l'Ecole d'art ont dĂ©jĂ conquis le public avec leurs crĂ©ations. Il en aura une nouvelle preuve lors de l'inauguration de l'exposition que les Ă©coles organisent, du 30 mai au 8 juin, dans les locaux de l'Ancien Stand, Ă La dessins, des peintures, des vitraux et des objets Ă©voquant l'Art nouveau seront prĂ©sentĂ©s, essentiellement confectionnĂ©s dans des classes primaires, mais aussi dans quelques classes de l'Ecole du secteur tertiaire Ester. Le vernissage aura lieu mardi Ă 17h30, en prĂ©sence d'Ă©lĂšves et d'enseignants. L'exposition est ouverte le mardi, le mercredi et le jeudi, de 17h30 Ă 19h30. EntrĂ©e libre. / comm-rĂ©dtuB6.